DARLË ♦ And pray to God he hears you.

DARLË STACKHOUSE
FEATURING DIEU (PATTINSON)

BRIEF INFORMATION
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PRÉNOM(S) Darlë. Étrange, n'est ce pas? L'intéressé vous dira plutôt original. Il a raison, après tout. C'est toujours mieux que de s'appeler Tom.
NOM(S) Stackhouse. Comme son prénom, Darlë a toujours affectionné son nom de famille. D'ailleurs, le nom de famille révèle très bien le genre de personne qu'est Darlë. Stack veut dire pile et house maison, et quand on colle ces deux mots il n'y a aucun rapport. C'est un peu du n'importe quoi; c'est du Darlë.
ORIGINES Il est difficile de dire ça, sachant que la moitié de la famille Stackhouse est décédée -elle n'était déjà pas très étendue. En tous cas, la plupart des Stackhouse ont toujours vécu ici. Pour ce qui est du côté maternel, ça devient un peu plus compliqué. Darlë n'a en effet jamais connu sa mère, ni le reste de la famille de celle-ci donc.
ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE La première fois que les parents de Darlë ont vu son joli minois, c'était en avril, le quinze. En 1989. C'était à Cape Neddick. Aujourd'hui, mis à part le fait que Darlë a vingt ans, rien n'est vraiment différent. En tous cas, il habite toujours à Cape Neddick.
OCCUPATION Darlë travaille dans une petite librairie dans un coin retiré de la ville. On en peut pas dire que ce soit un travail qui le rend richissime, mais l'argent ne l'intéresse pas, les livres, si.

AND WHO AM I?
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PRÉNOM ET PSEUDO Paperback, ou JPEG, mon tout nouveau surnom
ÂGE Olala.
COMMENTAIRES ET IMPRESSIONS? Bah c'est du Cheeneydew quoi (mais ça m'a trop marqué ça ). Vous avez fait un truc mélangé de Peppercorn, Honeydew et Cheeky?
MOT DE LA FIN, DÉFOULE-TOI! J'ai trouvé un groupe tout à l'heure sur Facebook, "La semaine tu penses qu'à dormir et le week end tu ne dors pas", c'était pas drôle mais allez savoir, j'ai hurlé de rire

AUTOBIOGRAPHY
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Darlë est né en avril 1989 à Cape Neddick d’une mère française et d’un père irlandais. Sa mère, Fleur, est tombée enceinte de Darlë par accident. En fait, elle n’avait pas l’intention de poursuivre sa relation avec Ronald, le père. C’était une tombeuse d’hommes ; elle n’avait pas pour habitude de se caser. Sauf qu’il y a eu Darlë. Avorter ? Hors de question. Le petit n’était pas souhaitée, mais de là à avorter ! Fleur a trouvé l’idée absurde avant même d’avoir pris le temps de bien y réfléchir. Alors pendant neuf mois, elle a porté Darlë en elle. Aimait-elle Ron ? Non. Il la faisait rire, il était gentil. Il la distrayait. Mais elle n’avait pas réussi à l’aimer. Elle a laissé l’imposture s’installer entre elle et Ron.
Quand elle a accouché, Ron était rayonnant. Et Darlë -ils s’étaient mis d’accord sur ce prénom- était un très beau bébé. Même Fleur n’a pas pu le nier. L’ennui, c’est qu’elle ne voulait pas que Ron soit le père de ses enfants. Elle ne voyait pas son avenir avec lui. Elle lui a expliqué. Elle a argumenté. Non pas qu’elle était cruelle, mais elle ne voulait pas d’une vie avec Ron. Elle l’a laissé seul avec Darlë. Elle est partie. Ronald n’a jamais pu retrouver l’amour. Jamais. Il a dit à Darlë que sa mère était morte en accouchant de lui. C’était une manière assez méchante de résumer la situation, mais qu’aurait cru Darlë s’il avait su que sa mère l’avait quasiment abandonné ? Il se serait senti rejeté. Et puis Fleur avait été très clair sur le sujet : « Ne lui parle jamais de moi comme si j’allais revenir un jour. Débrouille-toi pour trouver quelque chose de crédible. » Fleur a toujours eu du caractère et de l’autorité. Pas Ronald.

De son côté, Darlë a su montrer dès son plus jeune âge qu’il était doué d’une grande imagination, qu’il tient sans doute de son papa. Enfin, dire qu’il a de l’imagination, c’est bien gentil. Il faut savoir que, Darlë, avant tout, c’est un grand rêveur. Sa tête seule lui suffit pour voyager, tellement elle est pleine d’endroits bizarres mais passionnants que Darlë a inventé lui-même et stocke actuellement dans son cerveau. Essayez de lui parler, un jour. Essayez de lui parler et vous verrez. Sa voix, c’est la même que ceux qui se défoncent à l’héroïne. Non, Darlë n’est pas un drogué. Mais effectivement, il a bien la voix de quelqu’un qui est à l’ouest. Ou au sud, peu importe. En tous cas il n’est pas au même endroit que les autres. Il voyage, il s’évade. Il quitte la planète Terre.

Je ne peux pas évoquer ce qu’on pourrait appeler « le cas Darlë » sans citer le nom de quelqu’un d’autre -Elias. Elias et Jesper, cela fait un bon moment que ça dure. Depuis la quatrième pour être exacte. Ils n'étaient pas vraiment amis, jusqu'à ce que le prof d'histoire les mette à côté. Dès l'instant où elle a commencé à parler avec Darlë, Elias a été captivée par le jeune adolescent insouciant qu'il était -qu'il est toujours. Ils sont devenus rapidement meilleurs amis, et tout le monde s'attendait à les voir finir ensembles. Mais ça n'a jamais été comme ça, entre eux. Oh, Elias a essayé. Elle essaye, de temps à autre -ils se voient toujours, aujourd'hui-, de lui faire comprendre qu'elle est attirée par lui, car malgré sa spontanéité, elle est très timide. Elle se rapproche de lui, mais Darlë ne saisit pas le pourquoi du comment des gestes trop tendres de Elias. C'est comme ça depuis qu'ils ont treize ans. Darlë ne comprendra peut-être jamais. Quand il rêve, il s'imagine la fille de ses rêves, et même si elle n'existe pas, peu lui importe, seul ça lui suffit.

Il y a un mois de ça, Elias a décidé de prendre la situation en main. Elle est venue trouver Darlë chez lui en lui agitant sous le nez une lettre. Elle a prétendu que c'était un homme qui lui avait écrit ça, qu'elle était très charmée, mais qu'elle ne savait fichtrement pas quoi lui répondre. Depuis un mois, donc, Darlë répond aux lettres de ce jeune homme à la place de sa meilleure amie.
Enfin, ça c'est la version officielle. Pour être plus juste, il faudrait dire que Darlë s'écrit des lettres à lui même. En effet, il n'y a en réalité ni lettres ni correspondant inconnu. C'est Elias, et uniquement Elias, qui a mit ça en place pour amener Darlë à comprendre que Elias en pince pour lui depuis le collège. Mais les choses ne se passent pas exactement comme Elias l'avait prévu. Darlë remplit sa mission à merveille, sans se douter le moins du monde qu'il écrit à personne. Il ignore ce que c'est l'amour. Par contre, il sent bien le pincement au cœur quand il écrit les lettres. Il est jaloux de ce soi disant correspondant, mais le jour où il comprendra enfin ça, je veux bien manger un hippogriffe.