J'ai bu la tasse, assis en terrasse.. ♣ Kjell.

Messages : 13 Date d'inscription : 02/01/2010

Kjell Heathcliff Sorënsen
FEATURING Nicolas Bemberg

(c)tinamakesicons

Brief Information
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PRÉNOM(S) Kjell, un choix fait par son père. Et Heathcliff, sa mère était folle de ce nom. Bizarrement, les parents ne pensent jamais à l'impact que peut avoir un prénom sur la vie d'un enfant.
NOM(S) Sorënsen, le nom de son père, il n'y a rien de bien intéressant à savoir dessus.
ORIGINES Kjell est anglais. Pas entièrement, mais en grande partie. Sa mère était elle même anglaise alors que son père vient de Norvège. Pays que l'homme quitta lors de sa dixième année pour la magnifique ville qu'est Londres.
ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE Il naquit à Londres, un certain douze septembre. Il y a tout juste vingt-cinq ans, en fait.
OCCUPATION Kjell est amoureux des livres depuis sa plus tendre enfance. Il espère donc trouver une petite librairie qui aurait besoin de lui. Lorsqu'il vivait à Londres, il donnait quelque cours à domicile. De langues et de lettres, essentiellement, un littéraire dans l'âme.

Autobiography
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Kjell est du genre discret, il ne parle pas beaucoup de lui, mais il l’a fait. Une fois, il a raconté son histoire à une amie de longue date. Parce qu’elle souhaitait en apprendre plus sur lui. Le jeune homme est plus du genre à écouter plus qu’à parler. Il choisit donc de lui écrire une lettre, la prévenant qu’il y mettrait toute la vérité, mais que ça lui prendrait du temps. C’était peu avant son adieu à sa ville natale qui lui est chère.

« Ma douce amie,

Tu connais ma préférence pour les lettres au téléphone. Quelle invention stupide, en passant. Bien que, je dois le reconnaitre, il peut se révéler très utile en situation d’urgence. Mais je ne suis pas assis à mon bureau et à t’écrire cette lettre pour te parler de ça. Tu voulais en savoir plus sur moi, chose qui m’a d’ailleurs surpris. En cinq ans d’amitié, tu n’as jamais rien demandé. Tu m’as donné sans cesse, sans jamais rien réclamer, c’est pourquoi j’ai choisis de te faire ce cadeau. Oh, ne te réjouis pas trop vite, je n’ai pas eu une vie palpitante. Je n’ai connu que mon agréable logis londonien. Mais commençons par le début. Tu connais mes parents, bien qu’ils soient très pris. Ils se sont rencontrés à quinze ans seulement, ça a été le coup de foudre. Je ne fais que te conter ce qu’on m’a dit. C’est donc à l’âge où les amours ne durent pas bien longtemps pour la plupart, que mes parents se sont rencontrés. Ah, douce consolation pour l’un et pour l’autre lorsqu’ils ont appris que leur sentiments étaient réciproques. Ils étaient tombés amoureux, tu sais, cette maladie qui fait mal ? Ils étaient malades. Ils le sont toujours d’ailleurs. Ils ne se sont plus quittés depuis. C’est à vingt-deux ans que ma mère tomba enceinte, surprise, un petit garçon. Moi. Je naquis neuf mois plus tard, pour leur plus grand bonheur. Mon père a toujours voulu un enfant, fille ou garçon, il s’en fichait du moment qu’il pouvait en avoir un. Alors, je suis arrivée. Dans ma petite maison de bourgeois anglais. Ma mère a accouché à la maison, la voiture de mon père étant chez le garagiste et le taxi étant trop long. Enfin, voilà, j’étais né, vivant et en bonne santé. Mazeltof dirait Corry, non ? Je n’ai pas eu une enfance malheureuse, bien au contraire. Mes parents m’ont chéri comme aucuns autres parents, j’ai toujours eu ce que je voulais. Cours de piano, de guitare, ils m’ont tous donnés sans se plaindre. Je leur en serais éternellement reconnaissant. J’ai fait mon entrée à l’école sur les bancs d’une école privée, ils voulaient le meilleur pour moi. J’étais un élève excellent, parait-il. Je grandis alors, sans me méfier de quoi que ce soit. Il m’était impossible de penser que la vie n’était pas toujours rose, que le monde dans lequel je vivais n’était que mensonge et conspiration. Je l’appris bien trop vite. Oui, j’appris trop jeune que le père noël n’existait pas, j’avais placé en lui des espoirs incroyable et mon monde s’écroula lorsque j’appris la terrible vérité. Moque-toi si tu veux, mais j’étais de ces gamins solitaires qui passent leur temps à rêvasser. Je le suis toujours, d’ailleurs. Discret et renfermé, c’est peut être pour ça que j’ai du mal avec les femmes. À croire qu’elles ne comprennent pas qu’un homme n’est pas forcément obsédé par leur corps. Je suis anglais, merde, et mon père m’a élevé dans les formes. Le romantisme, la galanterie, toutes ces choses ne me sont pas inconnues. Est-ce donc si mal de ne pas se jeter sur vous comme sur un morceau de viande. Je dois t’avouer que je ne vous comprendrais jamais. Mais revenons-en à mon histoire. J’ai donc grandis très vite, toujours premier de la classe, pas vraiment populaire mais pas martyrisé non plus, j’avais une vie correcte et je me plaisais ainsi. Bien sûr, j’avais des amis. Il y avait Emeric, mon meilleur ami de l’époque. Nous étions inséparables puis l’adolescence est arrivée. Ah, cette merveilleuse chose qu’est l’adolescence. Souvent, comme si ce n’était pas assez, l’adolescence ramène pour compagnon l’amour. Cette chose dont je me serais volontairement passé. Il est vrai que tu n’as pas connue Marion. Marion venait de Paris, elle était venue à Londres pour le lycée, elle parlait l’anglais avec une délicatesse qui lui était propre, pas toujours sûre d’elle lorsqu’elle s’exprimait mais elle faisait incroyablement attention. Marion était dans ma classe, nous avions seize ans à peine. Je ne la trouvais pas si belle. Bien qu’elle possédait un charme certain, elle ne ressemblait pas à toutes ces filles vulgaires qu’on ne peut qu’admirer pour leur beauté tout aussi vulgaire. Non, elle était juste charmante et sensuelle. J’étais un amoureux de la France. Je parle couramment la magnifique langue qu’est le français grâce à elle d’ailleurs. Mais parlons de nous. Elle était donc dans ma classe. Ça aurait pu s’arrêtait là, mais je devenais un homme et je n’étais pas vilain à en croire ce que racontaient les amies de mes amis. En effet, j’avais du succès auprès des jeunes filles, mais elles ne m’intéressaient pas vraiment, je voulais seulement avoir mon diplôme. Il était exclu que je lui parle, pourquoi ? Je l’ignore encore. Mais je découvris le soir même qu’elle habitait à côté de chez moi. Ses parents étaient restés en France, mais elle venait étudier dans une famille d’accueil. Alors, j’avais tout le loisir de la voir lorsque je le souhaitais. En bon gentleman, tu me connais, je me rendis chez mes voisins pour lui proposer mon aide. C’est ainsi que l’on commença à parler, de tout et de rien. Je la trouvais incroyablement intelligente. Et j’adorais ça. Elle lisait beaucoup, tout comme moi. Je me sentais bien avec elle, à ma place. Au bout de trois mois d’amitié sincère, nous décidions de nous donner une chance. En effet, cette demoiselle m’offrit ses lèvres après deux rendez-vous. Elle n’était pas de ces filles faciles et je ne pouvais que l’apprécier plus pour cela. Je n’avais rien contre ces filles qui se laissent facilement avoir par le garçon qui leur plait mais Marion avait le don de rendre ça extrêmement excitant, si je puis dire. Elle s’abandonna entièrement dans mes bras après six mois de relation. Ce fut long, surtout à cet âge mais je n’en dis rien. Je me contentais de ce qu’elle m’offrait. Après huit mois passés ensemble, elle décida de me quitter. Comme ça, du jour au lendemain. Elle en avait marre, elle ne m’aimait plus, elle me trouvait ennuyeux et bien trop poli. Ma foi, je ne dis rien, mais elle me changea. En partant, elle me bousilla, le plus simplement du monde. Plusieurs filles ont par la suite essayé d’être avec moi. Des filles jolies qui me plaisaient mais je ne sus les aimer. C’est pourquoi je suis seul depuis notre rencontre. Mais continuons, Marion quitta donc ma vie. J’appris à faire avec, doucement mais sûrement. Mon diplôme en poche, je voulus être libraire, en fait, je l’ai toujours voulu. Parce que les livres ont toujours été un repère pour moi, ou plutôt un abri nucléaire. Au fond, on s’en fiche un peu. Puis, je t’ai rencontré, on a pas mal déconné. Et j’ai fait l’idiot pour te faire sourire. Tu te souviens de la fois où tu m’as dit que tu m’aimais et que tu l’as retiré tout de suite après parce que je n’avais pas réagis. Je crois que tu m’aimes, je ne sais pas. Mais moi, je ne t’aimerais jamais. Je ne peux pas être amoureux de toi, je ne peux pas, je suis désolé. C’est au dessus de mes forces. Si j’avais le choix, je le serais sans doute. Mes parents sont au courant de mon départ, oui, je m’en vais. Londres va me manquer, tu vas me manquer, mes amis vont me manquer, mes parents vont me manquer. Mais je vais passer un peu de temps avec une grande tante à Cape Neddick. Tu ne la connais sans doute pas, je l’appelle Nini, elle est vraiment adorable bien qu’elle perde un peu la tête. Je vais respirer un peu, je ne serais sans doute plus là quand tu liras ça, je t’écrirais de ma nouvelle adresse. Je t’embrasse, en espérant avoir su t’éclairer sur ma merveilleuse vie. Kjell. »

And who am I?
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PRÉNOM ET PSEUDO Marie.
ÂGE c'est indiscret, je crois.
COMMENTAIRES ET IMPRESSIONS? Que dire ? les mots me manquent. Le forum est simplement splendide.
MOT DE LA FIN, DÉFOULE-TOI! Oh mon dieu qu'est-ce que c'est que ça ? =>