Emrys Varham
Messages : 5 Date d'inscription : 03/01/2010
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| Sujet: EMRYS ♦ l'amour dure trois (ou cinq) ans [FINI] Dim 3 Jan - 15:32 | |
| « Dans la vie on n’a qu’un seul grand amour Et tous ceux qui précèdent sont des amours de rodage Et tous ceux qui suivent sont des amours de rattrapage. »Emrys Maximilian VarhamFEATURING JONATHAN RHYS-MEYERS
Brief Information------------------------------------------ PRÉNOM(S) Emrys, pour des prétendues origines celtiques très (mais alors très) lointaines du côté de ma mère. Dans les faits, je pense surtout que mes parents avaient déjà un humour très approximatif à l'époque. Maximilian était le nom de mon père, décédé quand j'avais seize ans ; j'ai fait, suite à mon émancipation, une demande pour obtenir son patronyme en second prénom. C'est tout ce qu'il y a de plus britannique, et pour cause. NOM(S) Varham, qui n'est autre que le nom de jeune fille de ma mère. Je l'ai toujours porté du fait de l'illégitimité de ma naissance sans m'en soucier le moins du monde ; cela n'empêche que mon nom complet soit Varham-Greenderg. ORIGINES Ma mère vous soutiendrait contre vents et marrées que j'ai des origines celtes, voire carrément barbares, mais je me contente d'être américain depuis trois générations, que ce soit du côté de mon père ou ma mère. Auparavant, l'on retrouve la souche britannique de mon père et peut être... celtique de ma mère (dites-le lui, ça lui fera toujours plaisir). ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE 27 ans depuis le 8 juin dernier, et je suis ici, à Cape Neddick. OCCUPATION Je couple, en tant que professeur, la double-discipline d'anglais et de français au lycée de Cape Neddick, français en tant que langue étrangère, bien sûr (ce n'est pas le nombre de candidats qui me dépasse).
Autobiography------------------------------------------ ELEANOR : « Tu ne pouvais être homosexuel, comme ton frère ? » EMRYS : « Je n’ai pas de frère, maman. » ELEANOR : « Ah ?… bon. Raison de plus dans ce cas. » EMRYS, souriant : « Tu as pris tes médicaments ce matin ? » ELEANOR : « Je suis sénile, Rys, mais pas aveugle. Que se passe-t-il ? » EMRYS, hésitant : « Sirèns… Sirèns… » ELEANOR : « Eh bien quoi ? » EMRYS : « …se porte comme un charme. Ton petit-fils ou ta petite fille va bien, maman. » ELEANOR : « Magnifique ! » EMRYS, chuchotant : « Oui… tout va bien. Tout va bien… » En vérité, ce que Emrys venait annoncer à sa mère en cette matinée n'avait rien d'une bonne nouvelle. Toute la nuit durant, il était resté au chevet de sa femme, de Sirèns, et toute la nuit durant il lui avait expliquée à quel point il l'aimait, à quel point elle n'avait à s'en vouloir de rien et, surtout, à quel point, même s'il ne pouvait pas comprendre ce que représentait la perte d'un enfant pour une mère, il était là et le serait toujours car, lui avait-il rappelée, il l'avait épousée pour le meilleur comme pour le pire. Car c'était leur enfant que Sirèns avait perdu... sans l'avoir mérité, comme aucune femme ne le méritait. Mais, en ce jour, et au jour de la maladie ayant gravement atteint sa mère depuis des mois maintenant, Emrys avait renoncé à le lui annoncer, à lui dire que, non, elle ne serait pas grand-mère. Pas maintenant, en tous les cas. Jamais, peut être. Cette idée lui était déjà si douloureuse et si insupportable que, finalement, il se sentait coupable d'avoir songé à reporter son fardeau sur quelqu'un d'autre. Non, il ne saurait jamais ce qu'était que de perdre un enfant mais, ce jour-là plus encore qu'aucun jour, Emrys s'était senti persuadé qu'il aimait Sirèns comme jamais il n'avait aimé aucune femme. Comme jamais, pensait-il, il n'aimerait jamais d'autres femmes. EVERETT : « Professeur Varham, quel est selon vous le romancier français le plus prestigieux ? » EMRYS : « Par orgueil, les français présentent essentiellement Stendhal, Zola ou Balzac. » EVERETT : « Mais selon vous ? » EMRYS : « Je leur préfère Hugo, pour son romantisme. » JAKE, ricanant : « Style, déjeuner, dîner, je te tiens la porte... et après seulement : tu couches ? » EVERETT : « Le romantisme est un mouvement littéraire, crétin ! » EMRYS : « L'exaltation des sentiments dans la narration, effectivement. » EVERETT : « Et le plus grand poète français ? » EMRYS : « Selon toi, Everett ? » EVERETT : « Baudelaire, professeur. Vous aimez Baudelaire... » EMRYS, décontenancé : « ... » Loin de penser à Charles ce jour-là, Emrys s'était plutôt vu submerger par l'image de Rose-Neige Baudelaire. Depuis qu'il l'avait rencontrée, il ne cessait jamais d'être renvoyé à elle, et pas seulement pas ses cours de français tout ce qu'il pouvait y avoir de plus innocents. Pour tout dire, chaque fois qu'il voyait même Sirèns, un néant se creusait dans ses entrailles jusqu'à ce qu'il consente à songer ouvertement à une autre qu'à sa femme. Pas comme à un objet de désir, ou même de plaisir, mais tout de même avec cette fascination étrange et enfantine, presque candide, comme celle qu'un enfant nourrirait pour une femme ô combien plus âgée que lui, littéralement subjugué par la beauté de ses traits comme de son âme. Emrys n'avait jamais compris pourquoi et comment, et il ignorait même s'il éprouvait réellement quelque chose pour Rose-Neige mais, ce qui lui paraissait sûr aussitôt qu'il avait eu à croiser son regard, c'était que cette étrange connexion qu'ils avaient alors établie nuirait, dans un avenir proche ou lointain, à son mariage... le pire étant qu'il le savait mais ne s'apprêtait en rien à lutter contre cela. SIRÈNS : « Donc tout va bien ? » EMRYS : « Exactement. » SIRÈNS : « Non. Tout ne va bien, justement. On divorce, Rys. Tu trouves que c'est aller bien ? » EMRYS : « C'est pour aller mieux, en tous les cas. » SIRÈNS : « Alors tu t'en fous ? Cinq ans, c'était du vent ? » EMRYS : « Ne dis pas ça, tu sais bien que c'est faux. » SIRÈNS : « A vrai dire, je n'en sais rien. » EMRYS : « Tout ça ne pouvait plus durer... » SIRÈNS : « ...tout ça quoi au juste ? » EMRYS : « Je... » SIRÈNS : « Hm ? » EMRYS : « T'as qu'à garder la table de la salle à manger. J'l'aimais pas de toute façon. » Plus incapable que jamais d'affronter la rude nature de Sirèns depuis le commencement de la lourde procédure de divorce, Emrys fût exceptionnellement mis à l'épreuve les premiers temps qui suivirent leur rupture dans les faits, puisqu'elle ne pouvait encore l'être dans le droit. Autant il ne pourrait admettre qu'il ne l'aime plus, autant il est incapable d'en revenir à la vie commune qu'il avait avec elle. Cinq ans, ce fût plus qu'une vie dans son existence, et quoi qu'il n'ait pas la sensation que tout soit terminé, loin de là, la situation lui paraissait moins malsaine ainsi réglée. Divorcer, c'était avant tout le meilleur moyen de ne pas la faire souffrir, elle, Sirèns, de lui faire comprendre, par l'amour ou par la haine, que leur histoire ne pouvait aller ailleurs que dans le mur. Emrys était toujours amoureux d'elle - l'est toujours - quelque part, c'est évident, une marque impossible à défaire, quelque chose qui lui colle à la peau, mais le sentiment de marcher dans les pas de Rose-Neige à chaque heure, de chaque jour de chaque semaine ne lui laissait qu'un immense sentiment de culpabilité persistante. Certes, il n'avait encore guère avoué à Rose-Neige son mariage mais, si incertain de ses sentiments à son égard, il n'aurait pu se permettre, selon lui, d'avouer des choses aussi futiles. Il existe quelque chose, bien sûr, mais de quelle sorte... pour combien de temps... de quelle façon... toutes ces questions sans réponse ne lui laisse que l'impression d'être sur une pente trop raide pour y stagner trop longtemps, sans forcément savoir ce qu'il veut pour autant.
And who am I?------------------------------------------ PRÉNOM ET PSEUDO 'a pas. ÂGE trop (trop) vieux pour vous COMMENTAIRES ET IMPRESSIONS ? rien à dire de particulier MOT DE LA FIN, DÉFOULE-TOI ! j'veux Scarlett ET Rachel nues sous une douche (ah ? pas possible ?)
Dernière édition par Emrys Varham le Dim 3 Jan - 21:18, édité 3 fois | |
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Brandi Livingston SECRET SMILE ♦ Oh yes it feels like love, love, love
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Jayden Livingston I HAVE TO BE A GOOD BOY
Messages : 115 Date d'inscription : 13/12/2009
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| Sujet: Re: EMRYS ♦ l'amour dure trois (ou cinq) ans [FINI] Dim 3 Jan - 18:20 | |
| Bienvenue JMR | |
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Emrys Varham
Messages : 5 Date d'inscription : 03/01/2010
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| Sujet: Re: EMRYS ♦ l'amour dure trois (ou cinq) ans [FINI] Dim 3 Jan - 18:25 | |
| Merci à vous deux.
Quoi que ce soit succinct (j'avoue que je ne voulais pas faire de RP complet pour l'histoire), j'ai fini ma fiche. | |
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Rose-Neige Baudelaire BUTTERFLY ♦ cause all of the stars are fading away.
Messages : 70 Date d'inscription : 30/12/2009 Age : 32
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Brandi Livingston SECRET SMILE ♦ Oh yes it feels like love, love, love
Messages : 293 Date d'inscription : 27/11/2009
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